| Les défis
– Récupération et stockage de l’eau – Production de composte – Faible présence de la famille – Choix du personnel – Indépendance énergétique – Gestion des grands arbres |
Les forces
– Jardin-forêt existant – Eau d’arrosage par les canaux – Moyens financiers suffisants par étape – Connaissances des porteurs de projet – Proximité des commodités – Bon climat et bel ensoleillement |
Réponses aux défis
L’Eau
L’endroit est très dépendant de l’arrosage pour être fertile, surtout durant l’été. Les cultures en place, petites parcelle de jardin, vignes, arbres fruitiers et arbustes sont vieilles, mais représentent un très beau potentiel. À l’heure actuelle, l’arrosage se fait depuis les canaux, au moyen de tuyaux.
La parcelle est traversée d’Est en Ouest par trois canaux (bisses), qui proviennent tous de la rivière plus en amont. Le canal le plus proche de la rivière est actuellement à sec. Celui du milieu coule en continu, et le canal du haut est intermittent. Les canaux traversent d’autres propriétés en amont et en aval de la parcelle. La gestion de l’eau se fait donc avec les voisins, à travers la société (privée) des canaux.
À noter encore que dans la partie basse, la rivière fait des crues, qui tous les 50 ans peuvent inonder les deux rives. La rive gauche est bien exposée au soleil et laisse une belle place pour cultiver. Ces crues restreignent cependant les possibilités de construction dans la partie basse.
Conditions climatiques et précipitations
Les températures vont de 0°C à 38°C, avec une moyenne de 8°C en hiver (juin, juillet, août) et 33°C en été (janvier, février, mars). En hiver, le soleil brille de 8h30 à 16h30, et de 6h30 à 21h en été.
Le climat dans les secteurs bas est tempéré « calido » avec une saison sèche prolongée entre les mois d’octobre à mars.
Sur l’année, les précipitations s’élèvent entre 250 et 300 mm, concentrée sur les mois d’hiver, et presque absentes en été. Le mois de mars est le plus sec, avec en moyenne aucune précipitation (0 mm). À l’opposé, 71 mm est la quantité moyenne de pluie qui tombe en juillet, le mois le plus pluvieux de l’année. Sur une année, les pluies accumulées sur la parcelle représentent donc un total d’environ 3’500’000 litres, ce qui représente un volume considérable à préserver autant que possible sur le terrain pour les mois les plus secs.
Les vents sont faibles et les risques de grêles également. Les chutes de neige ne s’observent que tous les 50 ans environ.
La Terre
Les 5 lois de la fertilité
- Pas de labour
- Pas de compactage
- Un sol toujours couvert
- De la biodiversité / polyculture
- Laisser se décomposer sur place
Ces 5 lois ont été bien développée à la présentation du design conceptuel, pour que les porteurs de projet en prennent bien conscience.
En résumé :
-sur leur sol très peu profond, le retournement et presque impossible, mais ils ont bien entendu, que la partie la plus vivante du sol représente 5 à 7 cm et que ses habitants n’aiment pas être trop profondément enfouis, cela représente pour eux une grosse perte d’énergie pour remonter et se réorganiser.
– si l’on marche sur le sol, on le tasse et on déstructure les particules de terre, on peut aller jusqu’à l’asphyxier. Il est donc important de créer le jardin en marquant bien les chemins ou en créant des buttes si nécessaires.
– un sol non couvert se déstructure aussi par la force mécanique de l’eau en cas de pluie et par la chaleur du soleil en période chaude. Les habitants du sol, micro et macro -organisme ont besoin d’ombre et de légère humidité pour bien travailler. Un sol déstructurer, à une très faible capacité à retenir l’eau, cela peut aller de 1 à 30 l. par m2 et par heure. Pour comprendre, on a tous vu une éponge très sèche…quand on fait couler de l’eau dessus, cela perle et l’eau glisse sans pénétrer dans l’éponge. Un sol se comporte la même chose s’il n’a pas une belle structure grâce à la vie.
– il est bon d’éviter la monoculture, soit faire des associations de culture ou des rotations sur 5 ans voire même d’approcher de la biodiversité naturelle. Comme les humains les plantes ont des caractéristiques et des qualités différentes et se complète, aussi bien dans le partage des aliments du sol, que dans leur défense envers les ravageurs ou les maladies. On pourrait parler d’intelligence collective.
– laisser se décomposer sur place, vaut aussi pour les racines. Les microorganismes qui ont aider la plante à se développer vont se nourrir à leur tour de la décomposition de celles-ci tout au long de l’année , mais aussi en hiver, ce qui permettra à ces populations d’être bien présente pour aider les suivantes.
Maintenance / personnel
Plusieurs zones en plan ont été terrassées lors de la construction de la route du lieu, qui monte jusqu’au sommet de la parcelle et offrent ainsi des possibilités de construction. Il y est prévu une cabane pour un gardien pour assurer la maintenance du projet dans son ensemble , quand il y aura de l’activité, il ne pourra certainement pas faire toutes les tâches seul, nous développerons ce point dans le design détaillé, avec fiche de rôle et buts visé.
Indépendance énergétique
La maison-dôme est en fin de construction. La construction à déjà été pensée en terme d’isolation et d’indépendance énergétique.
Énergie : l’électricité est prévue solaire
- L’eau chauffée par le solaire et par la cuisinière à bois pour l’hiver
- Les vitres triangulaires sont en double vitrage
- La structure est en bois et isolée.
Nous avons proposé d’étudier la possibilité de produire de l’électricité à partir du flux d’eau dans le 2ème canal, ce qui semble possible grâce à une nouvelle technologie .
En terme d’indépendance d’eau potable , là aussi la technologie de l’osmose inverse devient abordable, nous avons fourni un lien.
Gestion des grands arbres
Avant d’entreprendre les diverses constructions projetée, il sera très important de profiter d’abattre ou de raccourcir de manière réfléchie, mais très sévère , les grands arbres qui seront difficiles à abattre après. Il faut bien pensé que les peupliers sont très cassant et présentent donc un danger .
Pensez, qu’une partie d’entre eux joue le rôle de rideau, pour la vue et le bruit, entre la route et la propriété
D’autres garde les canaux à l’ombre.
Accès et infrastructure
La route principale de la Vallée de l’Aconcagua, qui conduit au Lodge San Francisco, passe à 30 mètres du terrain. Dans la parcelle elle-même, une route de terre a été construite jusqu’en haut. En été, on passe la rivière à gué, mais en automne, la saison des pluies fait monter le niveau d’eau. Il est prévu d’y installer un pont, les rives ont déjà été aménagée un peu en amont. Il y a aussi en aval de la rivière, juste à côté du portail d’entrée, une passerelle en bois soutenue par des câbles, qui mériterait d’être consolidée et sécurisée.
À l’extérieur de la maison dôme, il y a une fosse septique, enterrée côté est, proche de l’entrée principale. La sortie est prévue dans une zone aride avec pénétration dans le sol
Il y a de belles places, pour concevoir des jardins ou zones de cultures. Ce lieu est effectivement déjà un jardin forêt.
Derrière la maisonnette en contrebas ( sous le canal « bisse » ) il y a un ancien poulailler et une place pour un d’arbres fruitiers et jardin
Il y a beaucoup d’existant à valoriser, des outils à ajouter pour faciliter le travail à moyen et long terme.
Pour prendre nos mesures, nous avons fait le choix d’utiliser les appareils simple de la permaculture . et établi un plan de base sur lequel , nous avons placer les éléments présents, ceux demandé et nos idées supplémentaires selon les besoins, possibilités au plus proche possibles de l’idéal des connexions possibles avec les meilleurs emplacements relatifs.
